Avez-vous déjà entendu parler du brahmi ? Surnommée la “plante de la sagesse”, cette plante adaptogène est reconnue en Ayurvéda pour ses effets toniques sur les cellules du cerveau. Le brahmi a en effet de nombreuses vertus : il favorise la concentration, stimule les fonctions cognitives et améliore la mémoire. Dans la culture indienne, il est considéré comme une aide précieuse pour la méditation et la pratique du yoga depuis des siècles !
Petite exploration des tourbières d’Asie du Sud à la découverte des vertus surprenantes de cette “plante de la sagesse”!
Qu’est-ce que la plante de Brahmi ?
À quoi ressemble le brahmi ?
Le brahmi est une petite plante aquatique ne dépassant pas les 30 cm. Ses feuilles de couleur verte sont relativement épaisses et, selon la saison, de petites fleurs à quatre ou cinq pétales voient le jour au-dessus du niveau de l’eau. Lors des journées ensoleillées, les fleurs blanches du brahmi se reflètent sur l’eau des étangs environnants pour un résultat très esthétique.
D’où vient le brahmi ?
Le brahmi s’épanouit dans les zones humides comme les marais et les étangs. Cette plante trouve son origine en Inde, au Sri Lanka, au Népal, en Chine ou encore au Vietnam. Depuis peu, on trouve aussi le brahmi dans des tourbières ou des étangs de la Floride et d’autres états du sud des Etats-Unis. Par ailleurs, il a aussi été retrouvé depuis les années 1980 dans les régions d’Europe du Sud.
Le brahmi est une plante menacée de disparition dans ses habitats naturels en raison d’une dégradation de son environnement et d’une régression des zones humides propices à son développement.
Que signifie le mot “brahmi” ?
Le nom latin de cette plante est Bacopa monnieri. Les botanistes ont aussi l’habitude de l’appeler “hysope d’eau”.
Le mot “brahmi” signifie en Sanskrit “plante de la sagesse”. Cette traduction fait directement référence à ses nombreuses vertus sur le cerveau et sur la conscience.
Mais “brahmi” serait aussi un dérivé de “brahman” signifiant “prêtre” en Sanskrit. Cette deuxième traduction renvoie à l’utilisation courante de cette plante chez les moines en Inde. En effet, ces derniers la consomment pour améliorer leur concentration lors de méditation profonde.
Le brahmi dans la tradition folklorique
La médecine ayurvédique préconise la consommation de brahmi afin de diminuer l’anxiété et pour améliorer la mémoire et la concentration. Les Yogis, qui consacrent leur vie au Yoga, utilisent le brahmi comme un puissant allié. En effet, cette plante aiderait à se concentrer pour éveiller la conscience : elle favorise l’ouverture du septième chakra situé au sommet du crâne. Ce chakra aussi appelé chakra-couronne permettrait une connexion profonde avec la conscience de l’Univers.
En Ayurvéda, le brahmi est souvent associé à l’ashwagandha et au shatavari dans les recettes traditionnelles.
D’ailleurs, notre cure Zen intègre du Brahmi dans sa formulation aux côtés de ces plantes bio pour vous apporter relaxation et équilibre émotionnel. Les experts d’Ayu’in ont recherché la meilleure synergie de plantes adaptogènes qui s’adapte à tous et vous aidera à mieux gérer votre stress.
La plante de brahmi dans la recherche scientifique
Les scientifiques occidentaux ont commencé à étudier les bienfaits thérapeutiques du brahmi dans les années 1960. Depuis, de nombreuses études sont venues confirmer ses bienfaits.
En 2002, une étude du département de psychologie de l’Université de Wollongong en Australie a démontré les bienfaits du brahmi sur un groupe de 70 adultes. Trois tests de mémoire ont été effectués : le premier avant le traitement, le second trois mois après et le dernier six mois plus tard. Les résultats de l’étude sont sans équivoque : les individus ayant suivi le traitement avec brahmi obtiennent de meilleurs résultats suite aux tests de mémorisation.
La même année, une autre étude de ce même département a pu démontrer les bienfaits du brahmi sur l’anxiété et le stress. Un effet antistress, notamment grâce aux bacosides A et B de la plante, a été observé sur le cerveau d’un rat mâle adulte.
Retrouvez plus d’une centaine d’études et publications scientifiques sur le brahmi sur le site Pubmed.
Quels sont les bienfaits du brahmi ?
Comment se compose le brahmi bio ?
Il existe autant de molécules dans la composition du brahmi que de vertus qui lui sont associées ! On y retrouve ainsi des flavonoïdes (la lutéoline et l’apigénine), du calcium, du phosphore, du fer ou encore de l’acide ascorbique. Il a aussi été observé une présence de saponines triterpénoïdes et alcaloïdes ainsi que des traces de bacosides A et B. Ces derniers principes actifs agissent directement au niveau de l’hippocampe du cerveau.
Quelle place occupe le brahmi dans l’Ayurvéda ?
Consommé pour ses bienfaits sur la méditation et les fonctions cognitives, le brahmi est un élément essentiel de la culture ayurvédique. Cette plante lèverait ainsi le brouillard qui empêche d’atteindre l’éveil de la conscience. Le brahmi fait partie intégrante de la vie des Yogis qui consacrent leur vie à la pratique spirituelle du yoga.
Bien que le brahmi rééquilibre les trois doshas et peut apaiser Vata, il est avant tout efficace pour calmer l’excitation du système nerveux Pitta.
Ses énergies (Rasas/Virya/Vipaka) sont : amères, astringentes et sucrées / rafraîchissantes / sucrées.
Quelles sont les propriétés médicinales du brahmi pour la santé ?
Les bienfaits thérapeutiques du brahmi pour la santé se résument en un seul mot : variés !
Propriétés sur la mémoire
Les propriétés médicinales les plus connues chez la plante de brahmi sont ses bienfaits sur la mémoire et la concentration. Certains des principes actifs présents chez cette plante agissent au niveau de l’hippocampe, la région du cerveau liée à la mémoire. Ainsi, de nombreux étudiants en Inde consomment le brahmi afin d’améliorer leur capacité d’apprentissage. Le brahmi est aussi étudié dans le cadre de la recherche contre la maladie d’Alzheimer.
Propriétés sur l’anxiété et le stress
Cette plante adaptogène présente des vertus relaxantes et sédatives qui réduisent significativement le stress et l’anxiété chez les individus sujets à ces troubles du quotidien.
Propriétés sur la fatigue
Le brahmi agit efficacement sur la fatigue et sa consommation est adaptée à une période de convalescence. Il soigne aussi les troubles du sommeil.
Les autres propriétés
Au-delà de ces aspects thérapeutiques sur le système cérébral, le brahmi présente des bienfaits insoupçonnés ! En masque capillaire ou en shampoing, il favorise la pousse des cheveux et réduit les pellicules. En crème ou en huile de massage sur la peau, le brahmi prévient les effets du vieillissement et illumine le teint.
Plus surprenant encore, consommer du brahmi apaise les désirs sexuels excessifs !
Comment administrer le brahmi ?
Comment se prend le brahmi ?
Dans la culture indienne, le brahmi ne se consomme pas uniquement par voie orale. Mais de cette façon, il peut être consommé de trois manières différentes :
- Le plus souvent, le brahmi est consommé sous forme d’infusion dans des tisanes ou autres boissons chaudes. Afin d’adoucir le goût légèrement aigre de cette plante il est possible d’ajouter du sucre de coco bio ou du miel bio à vos tisanes !
- Il est aussi facile de retrouver du brahmi sous forme de poudre en vrac. Il est bien évidemment possible d’intégrer cette poudre de brahmi à des boissons ou des jus de fruit bio.
- Pour une consommation quotidienne optimisée, le brahmi se trouve aussi sous forme de gélule. Il est recommandé, dans ce cas, de se référer aux conseils d’utilisation de la marque. Ayu’in propose une cure de brahmi sous forme de gélules.
Quel dosage pour le brahmi ?
En infusion, le brahmi peut être consommé à raison d’une à deux tasses par jour. Pour une consommation sous forme de capsule, il est recommandé de se référer aux conseils d’utilisations de la marque concernée.
Pour les capsules de la cure Zen d’Ayu’in, il est conseillé de prendre quatre gélules par jour pendant un mois : deux gélules le matin et deux gélules le soir pour une assimilation optimale des nutriments et des principes actifs.
Le complément alimentaire ayurvédique Zen, qui intègre du brahmi, a été conçu par nos spécialistes en Ayurvéda pour optimiser les interactions synergiques entre les composés actifs de chaque plante, afin de magnifier leurs bienfaits individuels. Cette approche ciblée vise à soutenir divers systèmes corporels, offrant ainsi une action holistique pour promouvoir votre bien-être global. Les formulations équilibrées visent à harmoniser les effets des différentes plantes, favorisant ainsi l’équilibre et l’homéostasie dans le corps, tout en minimisant les éventuels effets secondaires grâce à la complémentarité des ingrédients. De plus, cette synergie favorise une meilleure assimilation des principes actifs, tandis que chaque plante agit comme un catalyseur pour renforcer l’efficacité de la formule dans son ensemble.
Quelles précautions prendre avant de consommer du brahmi ?
Le brahmi doit être consommé dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée. Il est à éviter pour les femmes enceintes ou allaitantes et les jeunes enfants. La dose journalière recommandée ne doit pas être dépassée. Il est déconseillé d’en consommer en cas de congestion intestinale ou d’obstructions urinaires.
Sources :
- Roodenrys S, Booth D, Bulzomi S, Phipps A, Micallef C & Smoker J (2002) Chronic effects of Brahmi (Bacopa monnieri) on human memory. [archive]Neuropsychopharmacology, 27(2), 279-281.
- Karthikeyan, A., Madhanraj, A., Pandian, S. K., & Ramesh, M. (2011). Genetic variation among highly endangered Bacopa monnieri (L.) Pennell from Southern India as detected using RAPD analysis. Genetic resources and crop evolution, 58(5), 769-782.
- Chowdhuri, D. K., Parmar, D., Kakkar, P., Shukla, R., Seth, P. K., & Srimal, R. C. (2002). Antistress effects of bacosides of Bacopa monnieri: modulation of Hsp70 expression, superoxide dismutase and cytochrome P450 activity in rat brain. Phytotherapy Research, 16(7), 639-645
- Nongnut Uabundit, Jintanaporn Wattanathorn, Supaporn Mucimapura, Kornkanok Ingkaninan (2010) Cognitive enhancement and neuroprotective effects of Bacopa monnieri in Alzheimer’s disease model ; Journal of Ethnopharmacology, Volume 127, Issue 1, 8 January 2010, Pages 26–31
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3746283/
